Le Référentiel Général d’eco-conception des services numériques (RGESN) n’est pas un outil de mesure type Google Page Speed. C’est ce que l’on pourrait appeler un Guidelines, un ensemble de règles visant à remplir un objectif fixé.
Dans le cas du RGESN, l’objectif fixé est l’éco conception des services numériques.
Comme on parle ici de référentiel, il va s’appliquer en amont du projet, pendant la conception, la réalisation et une fois que le site internet est en ligne.
Le RGESN s’adresse à tous types de services numériques, pas seulement aux services publics.
Il a pour objectifs de :
– Réduire la consommation de ressources informatiques et énergétiques;
– Réduire la contribution à l’obsolescence des équipements (serveurs et équipements personnels).
Les optimisations de performances sont un volet du RGESN, mais la portée de ce référentiel est bien plus vaste.
Une des premières questions qu’il pose sera par exemple la pertinence (ou non) du service numérique concerné.
C’est une réflexion globale sur l’usage des technologies.
L’idée est d’intégrer les impacts environnementaux du numérique dans la conception même des services numériques.
Les 79 critères du RGESN sont tous vérifiables, génériques et intemporels. Ils sont répertoriés dans 8 thématiques et formulés sous la forme d’une question, à laquelle on ne peut répondre que par “oui”, “non” ou “non applicable”.
Le RGESN permet de faire réaliser un audit par un prestataire expert ou de réaliser soi-même son auto-audit. Une déclaration de conformité peut alors être produite et valorisée sur le site audité.
Il n’existe pour l’instant pas de label ou de certificat attribué.
La version 1 du RGESN a été officialisée le 28 novembre 2022.
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